Avènement de l’informatique

Tout geek du Névada qui se respecte connait son histoire de l’informatique sur le bout des doigts. Demandez à votre geek de maison si vous ne me croyez pas! Il vous dira que…

L’informatique a été créée par Chuck Norris lui-même, un jour où il s’ennuyait après avoir créé le monde. L’être informatique suprême, l’ordinateur, est né de la côte de Chuck, assemblé avec des transistors et des diodes. Au commencement, il n’y avait qu’un écran noir. Puis l’invite de commande est arrivée, et avec elle, de grands espoirs pour l’avenir de l’informatique. Les hommes, êtres inférieurs dotés de juste assez d’intelligence pour comprendre l’informatique, ont trouvé ça super génial. Les ordinateurs ont proliféré, les écrans se sont couverts de pixels, ils ont splitté, et dès lors Chuck sut que plus rien n’arrêterait l’informatique.

 

Bon, en fait, c’est peut-être pas tout à fait ça.

 

Voici l’histoire telle que nous la relate la très sainte Bible « Wikipedia » selon saint Ouaib.

Aussi loin que remontent les textes anciens gravés dans le marbre des microprocesseurs, le premier calculateur à diodes serait né en 1939. Le prophète IBM est copieusement cité dans les récits de la genèse de l’informatique à partir des cartes perforées. Saint Bell apparait aussi, faisant descendre l’informatique du téléphone pour faire communiquer les calculateurs entre eux.

Le multithread serait né en 1958… chez les français Bull. Les transistors apparaissent la même année dans les ordinateurs du commerce grâce à Cray, et le modem aussi (dans l’Evangile selon Saint Bell).

Citons aussi les premiers langages informatiques… Ces langues anciennes ne sont plus parlées que par quelques historiens et professeurs fous : le Fortran, et le Cobol. Mais il existait une troisième langue sacrée, enseignée seulement aux plus sages : l’Algol. Hélas les tablettes de googletrad de l’Algol se sont perdues, et la langue a disparu. Les légendes disent qu’à sa mort, la tour de Babybel fut détruite, pour punir les hommes de leur folie.

Enfin, la folie des hommes s’étendit au dieu du système d’exploitation. Bell avait proposé Unix comme dieu par défaut en 1969, mais IBM voulut imposer en 1981 sa propre divinité, PC-DOS. DOS voulait dire en langage ancien « Dirty Operating System », ce qui était censé être classe et vendeur, mais personne ne comprit vraiment en quoi. Pourtant le DOS fut accepté en masse par les hommes qui, dans leur folie, célébrèrent sa gloire et commencèrent à vénérer son nom. Les croisades pour le dieu unique se multiplièrent, les croyants du DOS affrontant les fidèles d’Unix dans de sanglantes batailles sur IRC.

Finalement, de nos jours, les hommes ont un peu abandonné l’idée du dieu unique, et dans leur folie, ont embrassé le culte du dieu monétaire à la place. Ca promet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *