Le suicide pour les nuls

Après le xylophone pour les nuls, la tarte aux pommes pour les nuls, et l’auto-chromatographie pour les nuls, voici enfin un nouveau guide trop leet pour les nuls que vous êtes!

 

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Oula, euh, désolée, c’est pas ce que je voulais dire. (en fait je voulais dire que vous êtes des lecteurs niais débiles illettrés cons horripilants merveilleux!)

Voici donc quelques conseils pour bien réussir votre suicide, avec retours d’expérience à l’appui soutenus par des thèses scientifiques de pointe!

Affûtez vos seringues, ça va suicider!

Tout suicidé raté vous le dira : un bon suicide, ça ne se rate pas. (c’était le proverbe du jour!)

Tout doit participer à la réussite de votre suicide : le choix du lieu et du moment, ainsi que de la méthode sont primordiaux. C’est plus facile à dire qu’à faire, bien entendu.

 

1/ Good time and place

Le lieu doit être choisi selon vos goûts personnels : tant qu’à choisir le lieu où vous allez mourir, autant que ça vous plaise! Une gare SNCF, un pont sur le Rhône, la Tour Eiffel, la boulangerie du coin, devant la mairie, sur l’autoroute, ou même chez vous… N’importe quel lieu peut se prêter à la mort.

Gardez tout de même à l’esprit que dans les endroits publics, plus il y a de gens, et plus ils risquent de vouloir vous sauver, de vous faire le bouche à bouche (berk!) voire même d’essayer de vous empêcher de passer à l’acte! Attention aux âmes charitables, qui essaieront de vous aider mais vous donneront encore plus envie de vous suicider. Il ne faut pas vous laisser prendre à ce piège, car vous aurez besoin de tout votre sang froid. Et il ne faut pas que votre beau plongeon du haut de l’empire state building devienne une course précipitée tout autour de l’étage à cause des gens qui voudraient vous retenir.

 

chute

 

Si vous voulez que l’évènement ait un peu de gueule, de classe, ou même de hype, il faut penser à choisir un public qui saura apprécier votre geste. Vous pouvez inviter des amis chez vous pour qu’ils soient les premiers témoins arrivés sur la scène, qu’ils pleurent et crient un peu, ce sera du plus bel effet. Autre solution, privilégier la station de métro la plus passante de la ville, aux heures de pointe, pour vous jeter sur les rails : tollé général garanti!

Dans tous les cas, il ne faut pas vous refuser de petit plaisir : à l’occasion de votre mort, pensez surtout à bien faire chier le reste du monde, ils l’ont bien mérité!

 

2/ Tu veux le voir mon gros outil ?

Les femmes préfèrent généralement prendre des médicaments, les hommes sont plus dans la mise en scène dramatique, avec des armes à feu notamment. Que ce soit pour vous éclater la tête ou pour mourir tranquillement d’un arrêt cardiaque, il faut évidemment penser à choisir l’outil le mieux adapté à l’endroit et au moment de votre suicide.

Pour ceux qui optent pour un suicide rock’n’roll par overdose de sexe, de drogue et de rock’n’roll, ils n’auront pas besoin de grand-chose d’autre que la drogue. Noyer tout ça dans l’alcool peut être intéressant.

Les amateurs de sensations fortes se tourneront plutôt vers le saut à l’élastique sans élastique, qui demande encore moins de préparation et d’outillage. Une planche savonneuse peut être utile si on a peur de ne pas arriver à sauter.

Plus violente, mais aussi plus radicale, la séparation de la tête par rapport au reste du corps (aussi appelée décapitation) est conseillée aux personnes qui risquent fortement de se faire secourir par des gens. Comme il n’y a pas encore de moyen de recoller la tête, les risques sont ainsi grandement diminués. La séparation peut se faire à l’aide d’une scie à métaux, d’une charge d’explosif ou d’une petite cuillère, selon le degré de masochisme du suicidaire.

 

Cuiller

 

Il ne faut pas négliger les petits outils coupants pour mettre fin à une vie. Tout en finesse, les couteaux et autres ciseaux offrent des qualités inégalables pour votre show, comme par exemple de faire saigner abondamment et pendant longtemps. Si c’est le gore qui vous tente, il faut y penser. Veillez bien à affûter et à stériliser les lames quand même… Ce serait dommage de partir sur de la gangrène alors que vous vouliez vous trancher l’artère fémorale.

Dans le genre encore plus gore, il y a bien sûr la maladie. Forme de suicide méconnue de nos jours, attraper une maladie mortelle est plus facile qu’on ne le croit, et tout aussi fatal si vous ne vous faites pas soigner. Des relations dans le monde médical peuvent dans ce cas vous simplifier le suicide.

D’autres suggestions? Besoin de conseils? Je vous renvoie vers les 400 façons de se suicider disponibles sur Facebook, et si vous voulez faire un combo homicide-suicide, il y a aussi cet excellent article sur la désencyclopédie : L’homicide déguisé en suicide pour les nuls.

Allez, à plus sous l’bus!

8 réponses sur “Le suicide pour les nuls”

  1. Une méthode où personne peut vous sauver: s’injecter du desherbant dans les veines. On pourrait croire à une mort instantanée et bien c’est tout le contraire. Trois semaines de souffrance garantie. Mon père à été le premier en France à le faire, comme si c’était pas assez il est mort le jour de noël.

  2. J’ai testé tous les conseils donnés mais malheureusement pour moi rien a fonctionné je suis un peu déçu et toujours en vie. Auriez vous donc de vrai conseils svp ?

    1. Ah, c’est vraiment regrettable, tu m’en vois fort marrie. Après je ne suis pas une experte non plus. Il faudrait demander à un vrai suicidé pour voir.

  3. Moi je me suis éclaté par terre comme une merde! je suis paraplégique désormais (sa veut dire j’ai encore les bras qui bouges) je vais me sectionner l’artere a l’entre jambes et me laisser tranquillement vider de mon sang c’est plus sur 😉

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